Gemeaux,
village historique
Situé à 15 mn de Dijon, capitale des Ducs de Bourgogne, il est parfaitement desservi par la route D974 qui relie Dijon à Langres et à 5 minutes de l’autoroute A31. Il offre à ses habitants le plaisir de vivre à la campagne à deux pas des commodités de la ville.
Histoire du village

Gemeaux, un lieu habité depuis des centaines de milliers d’années. En effet, la présence de l’homme est attestée depuis l’aube de l’humanité. Des silex ont été ouvragés à l’âge de la pierre taillée. Une pointe de flèche remonte vraisemblablement à l’époque de la pierre polie. On peut noter aussi le passage de Vercingétorix à Gemeaux, alors qu’il était poursuivi par César. L’actuelle route 974 se superpose à l’ancienne voie romaine. Jusqu’au XVIIe siècle, la voie romaine fut la seule route conduisant de Dijon à Langres. La monnaie romaine la plus récente trouvée à Gemeaux semble être un bronze de Valentin 1er (364-375). Les premiers seigneurs de Gemeaux furent les évêques de Langres. En 1280, Gemeaux entre dans la famille de Grancey.

Le château-fort de Gemeaux fut achevé en 1305 après que Guillaume de Grancey a obtenu du Duc l’autorisation de le construire. Le fort entourait l’église qui existait déjà au début du XIIe siècle. Le roi Charles IV et la reine Catherine de Médicis ont couché à Gemeaux le 18 mai 1564. Ils se rendaient à Dijon pour aller ensuite visiter les provinces du midi de la France. Le château, devenu peu à peu inutile, est abandonné dans le milieu du XVIIe siècle. Il est indiqué en ruine en 1686.

Gemeaux et le vin
À la Révolution, menacé de destruction, le château fut envahi par les démolisseurs. Heureusement, le propriétaire du château fit descendre ce beau monde à la cave et réussit, au prix de moult dégustations à les faire changer d’avis ! Ainsi, le château fut sauvé grâce aux vins de Gemeaux tel que « Les Côtes des Violettes » produit jusque dans les années 1940 et qui fournissait la table des Tsars de Russie. Saint Vincent, le saint patron des vignerons est représenté par une peinture dans l’église.
Sa prospérité passée, Gemeaux la doit à la vigne. Le village compta jusqu’à 2 000 habitants vers l’année 1700. En 1790, Gemeaux dispose de 400 ha de vignes (on disait à l’époque 1 200 journaux). Elles s’étendaient de chaque côté de l’actuelle D 974. On récoltait à Gemeaux des vins d’excellente qualité, hautement primés lors de concours à Paris. Ils étaient d’ailleurs connus à la Cour de Russie. Vers 1860, le vignoble produit plus de 6 000 pièces (une pièce = 228 litres) de vin par an. Malheureusement, le phylloxera n’épargna pas les vignes de Gemeaux. De 280 ha en 1853, la vigne tombe rapidement à 123 ha. En 1923, il ne reste que 14 ha de vigne.
Gemeaux
et ses personnalités
Gemeaux peut se flatter d’avoir vu passer dans ses rues, quelques célébrités :
Jean-Philippe RAMEAU, est né à Dijon le 25 septembre 1683 compositeur du XVIIIe siècle. Sa mère, Claudine Demartinécourt, était issue d’une famille gemelloise. La maison familiale se trouve dans la rue qui porte son nom. Son père était organiste à Dijon, et lui aussi a acquis de la vigne à Gemeaux en 1688.
Charles Bombonnel, né le 18 août 1816. Il fut mentionné par Alphonse Daudet dans « Tartarin de Tarascon ». C’était un grand chasseur de panthères, à l’époque où la découverte des autres contrées était à la mode. Après être allé en Amérique, en Afrique, il revint à Dijon et fit même les vendanges à Gemeaux en 1857.
Elisabeth Catez, plus connue sous le nom de sainte Élisabeth de la Trinité.

Sainte Élisabeth de la Trinité : une invitée au château (canonisée le 16 octobre 2016)
Orpheline de père à sept ans, Élisabeth Catez (1880 – 1906) grandit entourée de l’affection de sa mère et de sa petite sœur. Elle est dotée d’un talent musical : fortement incitée par sa mère, elle étudie le piano au conservatoire de Dijon, avec des résultats flatteurs. Elle passe des vacances à Gemeaux, au château, où elle est accueillie par Madame de Sourdon, notamment à l’été 1893, juste après l’obtention de son premier prix de piano au conservatoire de Dijon. Elle participa plusieurs fois à la procession de la fête du saint Sacrement qui partait du château de Gemeaux jusqu’à l’église du village. Elle rencontre pour la première fois le Carmel à 11 ans, en 1891 : le jour de sa première communion, elle se rend au monastère, qui se trouve à deux cents mètres à peine de chez elle. En 1897, à 17 ans, elle envisage d’entrer au Carmel de Dijon. Toutefois elle ne peut en franchir le seuil qu’en août 1901, alors qu’elle vient juste d’avoir 21 ans, quelques jours plus tôt, le 18 juillet.

Sainte Élisabeth de la Trinité
Un premier « miracle » fut reconnu le 17 février 1984. Il s’agissait de la guérison de Dom JeanChanut, moine de l’Abbaye de Cîteaux, qui était atteint de tuberculose des reins. Le 25 novembre 1984, Jean-Paul II béatifiait Élisabeth de la Trinité à Rome, un second « miracle » était nécessaire pour ouvrir la voie à la canonisation. Une jeune femme belge, Marie-Paul Stevens, professeur de religion à Malmedy, âgée de 39 ans en 1997, atteinte d’une maladie orpheline, le syndrome de Sjögren, est guérie après un pèlerinage au Carmel de Dijon. Il faudra du temps et de nombreux examens médicaux entre 2012 et 2016 pour que soit reconnue officiellement la guérison, jusqu’à ce décret du 3 mars 2016. 16 octobre 2016, 32 ans après sa béatification, le Pape François offre la canonisation à Élisabeth et la consacre ainsi comme un modèle de sainteté pour tous les chrétiens.
Le château
En 1641, Jean Mochot, seigneur de la Courtine, maître à la Chambre des Comptes de Dijon en 1641, épouse Claude, fille de Jacques COPPIN, secrétaire du Roi, contrôleur de la Chancellerie près le Parlement de Bourgogne. Il fait construire une grosse maison carrée, (l’actuel château de Gemeaux). Leur fils, Jean acheta la seigneurie de Gemeaux et Preigney vers 1680, et habita également le château. Secrétaire du Roi près le Parlement de Bourgogne en remplacement de son grand-père Jacques COPPIN, il fut nommé trésorier de France au bureau de finances de Dijon en 1676. Il épouse Marie JACOB avec laquelle il a un fils, Jacques, qui entre en 1709 dans la chambre de la Noblesse des États de Bourgogne. Il succéda à son père à la seigneurie de Gemeaux. En 1711, il vend la seigneurie à Jean-Claude LOPPIN. Vers 1720, ce dernier fit appel à l’architecte Verniquet qui modifia la grosse maison des Mochot en y ajoutant des tourelles à balcons et une contre-façade.

Charles-Catherine LOPPIN
Il eut 3 enfants, Jean-Étienne (capitaine de cavalerie tué à Fontenoy (1745), Charles-Catherine (avocat général au Parlement de Bourgogne et dernier seigneur de Gemeaux (1714-1805) et Germain-Anne Loppin de Montbard, (1708-1767), conseiller puis président au Parlement de Bourgogne. Charles-Catherine et Germain-Anne étaient les cousins du président de Brosses, auteur dijonnais des célèbres « Lettres italiennes ». Ces lettres, conservées longtemps dans les archives du château de Gemeaux, et écrites de la main du président de Brosses à son cousin Charles-Catherine Loppin, évoquent notamment que la Pompadour, célèbre favorite du roi Louis XV, était la cousine de Loppin.
Calme et sérénité
Le château se dresse au milieu de son parc de 7 200 m², arboré de nombreuses espèces de fruitiers et de tilleuls, dont l’un a plus de 200 ans, ayant été planté à la Révolution.
Elevé sur les anciennes cuisines et 3 niveaux, ce château est parfaitement symétrique et comprend un corps principal et 4 ailes. La distribution intérieure est aisée au quotidien, à chaque étage un palier ou un couloir dessert l’ensemble des pièces. Orienté à l’est et à l’ouest, transpercé par de nombreuses ouvertures, la luminosité y est optimale.
L’entrée principale se fait par un escalier à double révolution et vous découvrirez au rez-de-chaussée, un hall d’entrée en dalle de bourgogne, desservant à gauche une chapelle dédiée à Sainte Elisabeth de la Trinité ornée d’un magnifique vitrail et d’un sol en pierre de Louxor, en face un couloir menant à un bureau et à droite un grand salon, baigné de lumière et mettant en valeur un magnifique plafond à la française avec poutres et solives peintes. Dans le prolongement de ce salon, une salle à manger avec cheminée en marbre et sol en pierre de Louxor donnant sur l’entrée méridionale et desservant une cuisine adaptée à une utilisation résidentielle avec accès sur un terrasse et une buanderie et enfin une première chambre avec salle d’eau privative donnant à l’arrière du château.
Partant du hall d’entrée, un somptueux escalier en pierre de bourgogne vous mènera au premier étage et vous arriverez sur un coquet salon avec cheminée en marbre. Ce dernier desservant une magnifique suite avec salon privatif et terrasse et donnant également accès à une grande salle de réception lumineuse avec sol en dallage à cabochons et vue sur le parc, donnant accès sur un coin cuisine avec une belle terrasse, et un couloir menant sur 2 belles chambres, avec cheminée, joliment décorées avec salle d’eau privative. Au fond une porte donnant sur un escalier de service.
Au deuxième étage, desservi par un long couloir au sol recouvert de tomettes vous aurez accès à 6 grandes chambres, toutes équipées de salle d’eau privative et vous retrouverez de nouveau un escalier de service.
Au sous-sol se trouvaient les anciennes cuisines, qui pourraient être transformées en salles de séminaire lumineuses grâces aux nombreuses fenêtres et soupiraux.


















Fiche Technique
- Parcelle
- 7 200 m2
- Surface habitable
- 680 m²
- Pièces
- 10 chambres avec salle d’eau privative
- Isolation
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Réalisée en 2007
- RDC et 1er étage : enduit à la chaux sur mur intérieur, avec laine de verre de 100 prise dans le mur, vide d’air et briques de 5 cm. Enfin 2 couches de plâtre.
- Au 2ème étage : mur à la chaux, laine de verre de 100, Placostil® avec rail croisé. Laine de verre de 70 entre les rails
- A propos
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Garage de 60 m²
Parking aisé et privatif à l’extérieur de la propriété
Petite dépendance
Possibilité de créer des salles de séminaires
Possibilité de créer une piscine
- A réaliser
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Les anciennes cuisines situées au sous-sol offrent de nombreuses possibilités d’aménagement. Les ouvertures sur l’extérieur procurent une luminosité intéressante.
On pourrait envisager salles de réception, de séminaires etc.